En ces premiers jours de mai, j’offre ce bouquet de muguet à l’ensemble de la famille « événementiel ». Normalement nommé fleur du bonheur je l’appellerai clochettes de l’espoir…
Un parfum sucré de Mai pour :
Tout d’abord les techniciens son et lumière, toujours en place avant tous, toujours derniers partis (et trop souvent remerciés après le final !!).
Les organisateurs, qui, animés par une énergie intarissable, se trouvent toujours de nouveaux défis, pour lesquels la passion les motive à affronter de nouvelles prises de risques.
Les entreprises logistiques et d’organisation, qui dans les situations les plus délicates, sont parfois amenées à solutionner au dernier instant, avant un départ, un levé de rideau, l’incident technique imprévu.
Les artistes, intervenants et collègues animateurs, qui animent au quotidien des « Cofi -rendez-vous », en live sur les réseaux sociaux, toujours avec sourire et générosité artistique.
Les bénévoles, multi-fonctions, multi-dispos, multi-motivés et au moral multi-vitaminé.
Les partenaires qui soutiennent, l’exploit, la cause, la mobilisation par le financement direct ou par échange.
Les vidéastes, photographes, et journalistes, dont l’œil et le mot offrent vie à l’événement bien au-delà de la date.
L’immense famille de l’événementiel, languit de se rassembler, comme avant, sans masque, sans distanciation sociale, sans virus qui rôde et vous offrir à tous, participants, visiteurs, public le retour des rires, des joies, des cris, du spectacle, de la chanson, de la danse et des concerts !!
Mais la fête est entre parenthèse. Et bientôt la question se posera : « Alors t’es rouge, vert ou orange ?» Le rouge, le vert, l’orange, comme les feux de circulation, nous indiquent de s’arrêter, ralentir ou démarrer.
Les professionnels de l’événementiel, seront prêts, dans la mesure du possible, pour redémarrer !! Comme tous, ils désirent que ça roule, et souhaitent passer au vert.
Mais pour que succède à cette période des apéros Zoom et des conversations House Party, une nouvelle époque d’amusement, de rire, et d’émotion, (de bâillement aussi quand ce sera tard le soir ou tôt le matin !!), Il faudra que se tiennent, fêtes, événements, rencontres, animations…
Les collectivités et institutions, déjà fortement sollicitées dans ce contexte particulier, auront également cette lourde responsabilité de trouver des solutions pour maintenir la vie festive au cœur des territoires. Ce maintien, contribuera au sauvetage, d’une profession, dont l’ensemble des acteurs sont magiciens de la joie et alchimistes de la fête. Les accompagner, à franchir le cap c’est aussi assurer l’avenir de l’organisation événementielle. Ce maintien est également le soutien au besoin humain des populations : le Lien Social !
Il faut envisager de réfléchir ensemble, collectivités et professionnels de l’événementiel aux moyens et aux formes de maintien des festivités, incontournable pilier de l’activité touristique, entre autre. N’oublions pas que le bien vivre à la française, est également le plaisir au cœur d’un événement de partir à la recherche d’une belle terrasse, qui allie bonne table, vue imprenable et ambiance, clin d’œil à une profession également en souffrance : la restauration.
C’est tous ensemble que nous devons profiter de ce que nous vivons pour réinventer les principes d’organisation de l’enchantement et des réjouissances pour que cette crise ne soit pas un gâchis, et que retentissent à nouveau , et pas uniquement à 20h00, des olas d’ applaudissements, symboles de la fête et du bonheur de vivre !!
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