Qui ne connaît pas le Guide du Routard ? Qui ne l’utilise pas à l’occasion d’un voyage en France ou à l’étranger ? Mais qui a rencontré et co-animé une soirée avec son fondateur ? C’est plus rare !

Cette chance fût mienne, le 17 juin dernier, à l’occasion du lancement du « Guide du Routard Tarentaise Vanoise », soirée organisée par l’Assemblée du Pays de Tarentaise Vanoise, au cœur d’un lieu historique, transformé pour l’occasion en salle de conférence : la Basilique Saint Martin d’Aime.
Le lieu a immédiatement séduit notre invité : Philippe Gloaguen, Fondateur du Guide du Routard !
19H30 la Basilique est au complet, partenaires, associations d’histoire, guides du patrimoine, collectivités et les élus en charge du projet. Je lance les premiers mots, et présente les différents interlocuteurs, je dessine le décor de la soirée… et l’échange avec Philippe Gloaguen démarre, rythmé, verbal, par instant autobiographique, l’homme est également bon conteur…

Allez je vous livre quelques éléments marquants le parcours du créateur du guide vendu à plus de 50 millions d’exemplaires :
C’est à l’âge de 16 ans qu’il part en Angleterre, avec son sac à dos et en stop ! Un objectif : améliorer sa maîtrise de la langue de Shakespeare…
En 1972 (21 ans), c’est l’Inde, qu’il part découvrir…Il commencera à écrire son premier carnet de route !
En 1973, il fait de son carnet de route, son premier Guide. Et fait incroyable !! il obtiendra 19 refus d’édition !!! Jusqu’à sa rencontre en 75 des éditions Hachette, qui à ce jour lui sont toujours fidèles (et ne le regrettent pas !).
Les anecdotes, vous vous en doutez bien, ne manquaient pas ce soir de lancement. Allez, encore une, ou plutôt, une confidence : la figurine, marchant sac à dos, qui apparaît sur la couverture des
guides… qui représente-elle ? Et oui, c’est Philippe Gloaguen….à la demande, de son éditeur !

La soirée à l’ambiance voyages… s’est clôturée avec la présentation officielle du Guide, sorti d’un paquet surprise, ouvert par l’ensemble des élus. Chacun est reparti avec son exemplaire, dédicacé
par le fondateur. Qui ne s’est pas privé d’une dernière phrase, bien caractéristique : « Le Bonheur existe, je vais à sa rencontre… »